Jean-Luc Mélenchon "Hollande est le nom de toutes nos misères"
- Par Site Officiel Des Journalistes
- Le 31/01/2016
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Jean-Luc Mélenchon juge François Hollande responsable de "toutes nos misères et nos désillusions", et estime que la situation en France est "pire que sous Sarkozy"
Jean-Luc Mélenchon ne mâche pas ses mots pour évoquer le gouvernement. Le député européen, et membre du Parti de Gauche, affirme qu'un an avant la fin du quinquennat de François Hollande "la situation est pire que sous Sarkozy", dans une interview au Journal du Dimanche.
"Sur tous les marqueurs de l'époque - et au premier rang le chômage - la situation est pire que sous Sarkozy", déclare-t-il.
"Quand aux dommages moraux, ils sont vertigineux. François Hollande est le nom de toutes nos misères et de toutes nos désillusions", poursuit l'ancien ministre. "Aujourd'hui, les gens n'ont plus de repères politiques: pour eux, droite et gauche sont deux blocs faisant la même politique".
"Il ne reste que les dégoûtants"
Interrogé sur le départ de la ministre de la justice Christiane Taubira du gouvernement, Jean-Luc Mélenchon affirme que "maintenant que tous les dégoûtés sont partis, il ne reste que les dégoûtants". A propos de la prolongation attendue de l'état d'urgence, il estime que si celui-ci "était pleinement justifié dans les premières heures" suivant les attentats de novembre à Paris, "dans la durée, cela fait reculer nos libertés collectives, sans aucun gain en termes de sécurité".
Interrogé sur une possible "alternative à Hollande" avec les ministres - Cécile Duflot, Arnaud Montebourg, Hervé Hamon, Christiane Taubira - qui ont quitté le gouvernement, Jean-Luc Mélenchon soutient que "les derniers arrivés ne peuvent pas dicter leur conditions aux premiers combattants".
L'idée d'une primaire à gauche toujours écartée
Jean-Luc Mélenchon rejette enfin l'idée de participer à une primaire à gauche en vue de la présidentielle de 2017:
"Hollande et Sarkozy comptent qu'il n'y ait pas de vrai deuxième tour grâce à la peur de Le Pen. Ils voudraient bien qu'il n'y ait pas de premier tour non plus grâce au 'vote utile' dans les primaires", conclut-il.
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