Le mystère de l'Ovni de Petit-Rechain enfin résolu

Par sodjcasting
Le 11/03/2014
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Dans Insolite

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Plus de vingt ans après les faits, ce cliché, l'un des plus célèbres pris au cours de l'année 1990, alors que se multipliaient des témoignages sur des objets volants non-identifiés dans le ciel belge, vient de livrer ses secrets.

Cet Ovni n'en était pas un. C'était une vulgaire maquette en polystyrène. Il a pourtant intrigué pendant des années les experts et mystifié les scientifiques.

Ce cliché montrant une forme sombre triangulaire, comportant quatre spots lumineux, avait été pris en 1990 du côté de Petit-Rechain, en Belgique ; il constituait à l'époque le document considéré comme le plus net et le plus probant capturé alors qu'une vague d'objets volants non-identifiés était observée depuis quelques mois dans le ciel belge L'auteur de cette mystification, un certain "Patrick", vient de passer aux aveux, 21 ans après les faits. "Patrick", âgé à l'époque de 18 ans, avait décidé avec des collègues de construire "pour s'amuser" une maquette de forme triangulaire et munie de quatre spots, a-t-il expliqué sur la chaîne belge RTL-TVI.

"On l'a fabriquée, on l'a peinte, on l'a suspendue dans le vide et on a pris la photo en soirée", a avoué le quadragénaire originaire de la région de Verviers. "Il est facile de tromper beaucoup de monde" Ce canular ne lève toutefois pas le mystère sur les deux années durant lesquelles les observations d'Ovni ont été rapportées par plusieurs milliers de témoins aux quatre coins de la Belgique, dont des gendarmes, des ingénieurs ou des ouvriers, suscitant un emballement médiatique sans précédent.

Certains avaient avancé que le mystérieux objet volant était peut-être un nouveau type d'avion furtif testé par l'Otan, tandis que d'autres n'avaient pas écarté l'hypothèse d'un "génial bricoleur". "Patrick" avait toutefois contribué, par son canular, à entretenir le mystère, puisqu'une "chasse à l'Ovni" avait été organisée depuis l'aéroport de Liège, quelques jours après la diffusion de sa photo en avril.

Un avion de la force aérienne belge avait survolé, en vain, une partie du territoire. "Mon sentiment, c'est qu'il est facile de tromper beaucoup de monde avec une bête maquette", explique aujourd'hui benoîtement le coupable, en racontant avoir eu le sentiment qu'il était temps de mettre fin à la supercherie. Mais sans préciser pourquoi il a attendu 21 ans pour s'y résoudre.