Sauvée d'une balle grâce à ses implants mammaires
- Par sodjcasting
- Le 01/03/2016
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- Dans Insolite
Une californienne qui a échappé de peu à la mort a peut-être fait sans le vouloir un bon coup de pub aux fabricants d'implants mammaires: ses faux seins lui ont non seulement permis de se sentir mieux dans sa peau, mais ils lui ont également sauvé la vie en limitant l'impact d'une balle reçue à bout portant dans la poitrine, selon son chirurgien esthétique.
Le 1er juillet dernier, Lydia Carranza était à son poste derrière le comptoir du Family Dental Care quand le mari d'une de ses collègues est entré dans l'établissement armé d'un fusil d'assaut semi-automatique. Après avoir tué sa femme, qui venait de demander un divorce, l'homme ouvre le feu sur Carranza et d'autres collègues.
Celle-ci est d'abord touchée au bras droit, puis d'une balle dans la poitrine, à l'endroit du cœur, à bout portant. Mais elle s'en sort miraculeusement. Le docteur Ashkan Ghavami explique cette «chance» par le fait que l'implant mammaire qu'elle portait a absorbé une bonne partie de l'impact de la balle, limitant les dégâts sur son sein: «J'ai vu le scanner. Les fragments de balle étaient à quelques millimètres de son cœur et de ses organes vitaux.
Si elle n'avait pas eu d'implant, elle ne serait peut-être pas en vie aujourd'hui.» Ghavami assure qu'il va effectuer la chirurgie reconstructive à un prix réduit, mais a encouragé sa patiente à raconter son histoire pour que les fabricants d'implants lui fournissent gratuitement le matériel.
L'hôpital où Carranza a été soignée n'est pas aussi catégorique que le chirurgien, et estime qu'il ne s'agit pas d'une question médicale mais plutôt d'une question de balistique. Interrogé par le LA Times, Scott Reitz, un spécialiste des armes à feu avec plus de 30 ans d'expérience dans la police de Los Angeles, affirme que le scenario de Ghavami est plausible.
En effet, tout objet qui se trouve sur la trajectoire d'un projectile le ralentit, et les implants présentent probablement plus de résistance que la chair humaine. Mais il prévient: «Je n'irai pas jusqu'à dire qu'un faux sein est l'équivalent d'un gilet pare-balle.
La police américaine ne préconise donc pas (encore) de se faire refaire les seins pour sa protection personnelle. En revanche, elle utilise les implants mammaires dans d'autres circonstances: les enquêtes. Ainsi, quand elle a retrouvé le corps de l'ex modèle de Playboy Jasmine Fiore le 15 août dernier, son corps était tellement mutilé qu'ils on dû utiliser le numéro de série de son implant mammaire pour l'identifier.
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