Documentaire Canal Plus
le 10/09/2014 à 23:52 Citer ce message
Bonjour,
Je me présente, Rémi Khelif, je suis journaliste à l'agence Capa, actuellement, je travaille avec Pierre-Olivier Labbé, sur un documentaire pour Canal plus qui s'intitule "Digital Detox".
Pendant 90 jours, notre journaliste Pierre Olivier, se déconnecte des outils numériques (smartphones, tablettes et réseaux sociaux) pour mieux gérer les flux d'informations générés par ces outils. Dans ce documentaire, nous avons une partie consacrée aux salariés et l'infobésité, menant ces derniers au burnout
Si vous êtes dans cette situation ou si vous connaissez des personnes victimes d'infobésité, résidant sur Paris, est que vous souhaitez témoigner dans notre documentaire, vous pouvez me contacter via facebook où sur mon adresse mail, ci-dessous.
Contact
Khelif Rémi
Journaliste Capa TV rkhelif@capatv.com
Je me présente, Rémi Khelif, je suis journaliste à l'agence Capa, actuellement, je travaille avec Pierre-Olivier Labbé, sur un documentaire pour Canal plus qui s'intitule "Digital Detox".
Pendant 90 jours, notre journaliste Pierre Olivier, se déconnecte des outils numériques (smartphones, tablettes et réseaux sociaux) pour mieux gérer les flux d'informations générés par ces outils. Dans ce documentaire, nous avons une partie consacrée aux salariés et l'infobésité, menant ces derniers au burnout
Si vous êtes dans cette situation ou si vous connaissez des personnes victimes d'infobésité, résidant sur Paris, est que vous souhaitez témoigner dans notre documentaire, vous pouvez me contacter via facebook où sur mon adresse mail, ci-dessous.
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Khelif Rémi
Journaliste Capa TV rkhelif@capatv.com
le 13/09/2014 à 16:21 Citer ce message
ATLANTICALE
La mer, l’eau
La plage
L’évasion.
Les vagues, écume,
Mousse blanche
Féconde
Tout vit.
Bateaux
Au repos
Meurent
En silence.
L’horizon fuit.
Les parfums d’été
Brillent de mille flammes.
Vibrent au loin, transparents
Comme des chevaux
S’éloignant au galop
Dans un brouhaha de grelots.
Le bruit sourd
Qui se déroule sur le sable,
Les vagues
Roulant les graves.
Tout devient mirage.
D’une une cage
L’oiseau s’envole
Poussant
Une haleine de sel à l’horizon.
La voix est plus haute.
Dans un méli- mélo
Les flots
Dans l’élégance
Dansent,
Se mélangent,
Gonflent,
Ronflent,
Grattent
Frottent.
Ce temps
Sans fenêtre
Et sans porte
Laisse la lumière entrée,
Couvrir
D’ici à horizon
Et tout devient
Liquide
Aux couleurs d’or.
Des milliers D’Elfes
Se baignent
Dans l’océan
Tantôt d’or,
Tantôt d’argent,
Puis nacré
Soulevant des vapeurs âcres
Au gout de sel.
Et tout devient
Couleur de miel.
Glissant
En silence
Disparaissant
Un court instant
En dansant.
Et voilà
Que la lumière
Grimpe très haut
S’accrochant à un ballon.
C’est la lune
Au visage mordu
Par un serpent
Gris,
À la peau transparente.
Les ombres
De plus en plus longues,
La rive plonge
Se mélangeant
À l’eau profonde.
Les baraques
De pécheurs,
Abandonnées
S’enfoncent en cadence.
D’abord les toits
De tôle couverts,
Puis les murs
Aux portes ouvertes
Papillonnent sur l’eau.
C’est la fin des bruits.
L’air s’enfuit
Les parfums la suivent.
Au loin
Quelqu’un s’approche
A pas furtifs,
Sans bruit,
C’est l’obscurité,
Dans sa chemise de nuit
Mutilée par les vagues,
Et la lumière
Qui fouette
Comme la bise,
Le songe coule.
À la surface
Tout se mélange
À la fine pluie.
Voilà que
J’entends les chasseurs
Soufflant
Dans leurs cors,
C’est un leurre des vagues.
A la voix grave,
Ce sont les galets
Qui roulent
Mélangés au sable
Et au sel,
Couvrant la piste
Aux mouettes
Qui portent un poisson
Dans leur bec.
Les ondes
Longues
Plongent
Dans les eaux.
Funèbre enterrement
Sans la flamme des bougies.
Seul
Un lampion au loin
Éclaire
L’arrivée
De millier
De spectres violets,
Pressés,
Volant comme
Des vampires
Légers et transparents,
Disparaissant
Dans le brouillard
Sous la nuit.
Je suis là,
Sous le charme
De ce gala
Entre le bruit
Et la chamade
De charmantes
Petites vagues.
Dans l’air,
Les larmes
D’une vieille dame
Au foulard
Noir
Me couvrent
C’est normal
C’est le soir
Elle déplore
Les marins en escapade.
Comme
Dans un vieux puits
Tout disparait.
Bien grignoter
Par la profondeur
Qui se perd
Puis réapparait
Dans un
Souffle de la nuit
Sans cri et sans bruit
Avant de se noyer.
Tout devient
Léger, humide
Et noir,
C’est la nuit
Qui s’étouffe
Dans de légers bruits.
Ce sont les vagues
Qui
Roulent
Le sable
Dans la nuit
Macabre.
Zoran Savic
La mer, l’eau
La plage
L’évasion.
Les vagues, écume,
Mousse blanche
Féconde
Tout vit.
Bateaux
Au repos
Meurent
En silence.
L’horizon fuit.
Les parfums d’été
Brillent de mille flammes.
Vibrent au loin, transparents
Comme des chevaux
S’éloignant au galop
Dans un brouhaha de grelots.
Le bruit sourd
Qui se déroule sur le sable,
Les vagues
Roulant les graves.
Tout devient mirage.
D’une une cage
L’oiseau s’envole
Poussant
Une haleine de sel à l’horizon.
La voix est plus haute.
Dans un méli- mélo
Les flots
Dans l’élégance
Dansent,
Se mélangent,
Gonflent,
Ronflent,
Grattent
Frottent.
Ce temps
Sans fenêtre
Et sans porte
Laisse la lumière entrée,
Couvrir
D’ici à horizon
Et tout devient
Liquide
Aux couleurs d’or.
Des milliers D’Elfes
Se baignent
Dans l’océan
Tantôt d’or,
Tantôt d’argent,
Puis nacré
Soulevant des vapeurs âcres
Au gout de sel.
Et tout devient
Couleur de miel.
Glissant
En silence
Disparaissant
Un court instant
En dansant.
Et voilà
Que la lumière
Grimpe très haut
S’accrochant à un ballon.
C’est la lune
Au visage mordu
Par un serpent
Gris,
À la peau transparente.
Les ombres
De plus en plus longues,
La rive plonge
Se mélangeant
À l’eau profonde.
Les baraques
De pécheurs,
Abandonnées
S’enfoncent en cadence.
D’abord les toits
De tôle couverts,
Puis les murs
Aux portes ouvertes
Papillonnent sur l’eau.
C’est la fin des bruits.
L’air s’enfuit
Les parfums la suivent.
Au loin
Quelqu’un s’approche
A pas furtifs,
Sans bruit,
C’est l’obscurité,
Dans sa chemise de nuit
Mutilée par les vagues,
Et la lumière
Qui fouette
Comme la bise,
Le songe coule.
À la surface
Tout se mélange
À la fine pluie.
Voilà que
J’entends les chasseurs
Soufflant
Dans leurs cors,
C’est un leurre des vagues.
A la voix grave,
Ce sont les galets
Qui roulent
Mélangés au sable
Et au sel,
Couvrant la piste
Aux mouettes
Qui portent un poisson
Dans leur bec.
Les ondes
Longues
Plongent
Dans les eaux.
Funèbre enterrement
Sans la flamme des bougies.
Seul
Un lampion au loin
Éclaire
L’arrivée
De millier
De spectres violets,
Pressés,
Volant comme
Des vampires
Légers et transparents,
Disparaissant
Dans le brouillard
Sous la nuit.
Je suis là,
Sous le charme
De ce gala
Entre le bruit
Et la chamade
De charmantes
Petites vagues.
Dans l’air,
Les larmes
D’une vieille dame
Au foulard
Noir
Me couvrent
C’est normal
C’est le soir
Elle déplore
Les marins en escapade.
Comme
Dans un vieux puits
Tout disparait.
Bien grignoter
Par la profondeur
Qui se perd
Puis réapparait
Dans un
Souffle de la nuit
Sans cri et sans bruit
Avant de se noyer.
Tout devient
Léger, humide
Et noir,
C’est la nuit
Qui s’étouffe
Dans de légers bruits.
Ce sont les vagues
Qui
Roulent
Le sable
Dans la nuit
Macabre.
Zoran Savic