mon histoire
le 20/06/2013 à 23:55 Citer ce message
voici le lien de mon blog pour ma fillle amonangeoceane skyblog
et en ce moment je me bat avec la marraine car nous avons une association pour les enfants gravement malade avec des maladie orpheline et je veux que enfin des gens de la télé voye notre quotidient et la force que j ai malgré la maladie de mon fils car je me bat aussi pour les autres enfants malade
le 20/09/2013 à 10:54 Citer ce message
Je suis née en Allemagne de mère français de père allemand, à ma naissance, ma mère m'a abandonnée en orphelinat comme tout ses autres enfants nés de père allemand.
Mon père, étant fait prisonnier, ma mère demande son rapatriement pour la France, pour avoir satisfaction, ma mère doit fournir aux autorités Russes une raison valable.
Elle prétexte que je suis malade et arrive à me sortir de l'orphelinat.
"Je ne serais pour mère que son passeport pour sa liberté."
Arrivé en France, ma mère tente de me déposer à l'orphelinat de "Charleville-Mézières", hélas, c'est un dimanche et les bureaux sont fermés, elle me place alors chez son oncle, ou j'apprendrais le Français, pas question que ma mère me montre dans la famille, je fais tâche.
Pendant que je vis hors de sa présence, ma mère se marie très vite, avec un homme qu'elle n'aimera pas.
Mon père, demande à ma mère mon intégration foyer familiale.
"""""Arriver je ne sais par qu'elle pirouette, ma mère me vole mon identité, pour m'en donner une autre de son choix""""""
Je ne suis plus née en Allemagne, mais à Bordeaux, mon père n'est plus mon père, ma mère m'en donne un autre.
Plus d'identité, ma vie sans que je le sache, bascule jour après jour.
"""Sans identité, pas d'inscription scolaire, sans identité pas de travail, pas de logement, aucune raison sociale, aucun papier dans les mains.
A mes 21 ans assez d'être humilié, rouée de coup, assez de vivre entre la cave et le grenier, assez d'être violée durant 7 ans, je décide de quitter la maison, je demande alors, à ma mère, de me déposer mes papiers sur la table de la cuisine, ma mère me répond" "Je n'ai plus rien te concernant, si tu es courageuse, pas besoin de faire des tralalas avec des bouts de papiers, et puis me dit-elle: "Tu l'as ton identité verbalement cela te suffit".
Je suis donc partie sans rien dans les mains sans rien dans les poches.
Pas de papier: la rue, le froid, la faim, la peur, j'ai tout connue à cause de mon manque de papiers d'identité.
Un jour de mai 1968, je fus arrêter pour un contrôle, je n'ai rien et je peux que fournir la fausse identité que ma mère m'a donner à notre retour d'Allemagne. je suis pour les "C R S" menteuse, je suis donc emmener en garde à , puis, je passe en comparution immédiate, et emprisonner pour vagabondage sur la voie public et usurpation d'identité.
Plus tard, ma mère me trouve un mari, c'est elle qui s'occupera des papiers pour la mariage, c'est elle qui prendra absolument tout en charge afin que je ne découvre rien sur ses secrets.
Au mariage, ma mère ne voudra inviter personne, un mariage en catimini, ou personne n'aura connaissance de cette union absolument incroyable, marier avec un homme alcoolique, malade, et que je n'aimerais jamais.
Le lendemain du mariage, au moment ou j'allais partir pour Paris avec mon mari, ma mère sort dehors en s'approchant du taxi, elle me tend une enveloppe et me dit tiens, ne le perd pas celui-là, je n'en ai plus. En route pour la gare, j'ouvre l'enveloppe je découvre avec stupeur mon véritable extrait de naissance, celui que ma mère aurait du me donner pour que je puisse faire ma vie correctement, ce document que ma mère aurait du remettre aux autorités pénitencier au lieu de dire qu'elle n'avait plus rien me concernant et ce document qui m'aurait servi à faire mes études.
Durant 33 ans sans papier, sans identité, une vie entièrement broyée. Je n'aurais dans cette dramatique histoire servi de passeport pour la liberté de ma mère, je n'aurait eu aucune reconnaissance en fait à la maison par obligation et sur demande de mon beau-père, j'ai été le rappel vivant de ma mère.
je vous ai livrer une partie de mon histoire hallucinante. 0467596093
le 25/10/2013 à 11:03 Citer ce message
Au-delà du simple témoignage d'une enfant victime de viol à l'âge de 7 ans et du simple récit des faits, j'ai voulu à travers ce livre rendre un statut humain, un statut de femme à la victime. Parler bien sûr du vécu, des émotions et des combats, qu'ils soient familiaux, juridiques et/ou émotionnels, mais aussi apporter un regard "analytique" sur le viol, la société, la justice et les contextes de passage à l'acte.
"Merci" est avant tout un acte militant, un rejet de la honte et un signe d'espoir et de force : toutes les 2 secondes environ, une femme se fait violer dans le monde, et les études montrent, qu'aujourd'hui, en France, une femme sur 10 a été violée ou le sera au cours de vie.
C'est une réalité inacceptable qu'il faut dénoncer, mais pas seulement, il faut aussi combattre les préjugés faussement établis sur les victimes. Je veux, par mon témoignage, montrer le visage digne, épanouie, la force et la stabilité émotionnelle, affective, intellectuelle et psychologique de la femme que je suis : une victime, oui, mais une Femme avant tout.
Et terminer par ce message : Il y a dans le présent, comme dans le futur, une grande part du passé. Mais le passé, à lui seul, ne peut définir les directions que suivront nos vies. Car ce n’est pas du passé dont dépend notre avenir, mais de ce que nous en faisons. BêMe Rb